Vous le savez, la contraception ordinaire est de loin préférable. Oui mais voilà, en cas d’urgence, la contraception du même nom peut se révéler fort utile, et elle peut être alors la meilleure solution.
Un point sur la réalité actuelle de celle qu’on appelle aussi parfois « la pilule du lendemain ». Elle est en vente libre depuis 1999, sans ordonnance depuis 2001 et gratuite pour les mineures depuis 2002.
En quoi consiste-t-elle ?
La contraception d’urgence est une méthode contraceptive que l’on peut utiliser de façon ponctuelle et qui permet d’éviter une éventuelle grossesse non désirée suite à un rapport sexuel non ou mal protégé.
C’est-à-dire en pour le cas où la méthode utilisée à été un échec comme pour celui de l’absence de contraception. Son principe est d’empêcher l’implantation au sein de la muqueuse utérine d’un œuf. Et en aucun cas de mettre un terme à une grossesse déjà déclarée.
Quand la prendre ?
Le plus tôt possible. La légende selon laquelle il faut attendre 48 heures est une stupidité, et plus la date de prise est rapprochée du rapport sexuel, plus l’efficacité est grande, et l’innocuité presque totale.
On peut prendre la pilule du lendemain jusqu’à trois jours après le rapport, mais les méthodes de contraception d’urgence incluent aussi la « pilule du surlendemain » qui peut être utilisée au maximum 5 jours après le rapport sexuel considéré comme à risque.
Attention toutefois, L’efficacité diminue au fil du temps, 95% dans les 12 à 24 heures après le rapport, 85% entre 24 et 48 heures, seulement 58% entre 48 et 72 heures. Au delà les statistiques ne sont pas connues. Il est donc important de faire vite.
En quoi consiste la prise ?
Elle consiste dans l’absorption d’un seul comprimé. En cas de vomissements, la prise d’un second comprimé peut cependant s’avérer indispensable.
Enfin, il ne faut jamais oublier que la contraception d’urgence ne peut en aucun cas servir pour se préserver des MST.